LE CHATEAU DE BOISSE
Château privé datant du XVe et XVIe siècles, avec son corps de logis unique et sa façade couronnée d’une tour ronde en saillie
Ce sont les Dalès qui furent longtemps les seigneurs de Boisse. La famille Dalès, puis d’Alès a donné, de 1612 à 1724, cinq maîtres des Eaux et Forêts pyrénéens. Cette famille languedocienne de souche, descendant probablement des Anduze, seigneurs d’Alès et la Voulte au XIIIe siècle, s’installa de bonne heure dans l’Albigeois, puis plus tard à Cordes. La branche mère, installée à Saliès et Albi, contracta deux alliances dans la région de Cordes aux XVe et XVIe siècles et un des membres de la famille vint habiter Cordes.
Ce petit château des XVe et XVIe siècles est situé sur le bord ouest d’un promontoire. Sa façade se présente à l’est et il se compose d’un corps de logis unique. Une tour circulaire fait saillie au milieu de la façade et la porte d’entrée s’ouvre au pied de cette tour avec comme décor un bandeau surmonté d’un écu dont les armoiries ont été martelées. Cette porte est protégée au dessus par une meurtrière en forme de croix entourée de chaque côté par deux autres meurtrières. Etant une propriété privée, ce château ne se visite pas.
Située non loin du château de Boisse, la source de Saint-Clair était réputée bonne pour les yeux.
LA CROIX EN FER FORGE
Fixée sur un socle de pierre dont La hampe sort d’un bouquet de feuilles de tôle effilées datant du XVIe siècle classée par les Monuments historiques en 1959.
L’EGLISE SAINT-BARTHELEMY
Datant de 1196 contenant une relique de saint Clair, premier évêque d’Albi, que l’on sortait en processions autour de la source de Saint-Clair.
LE MONUMENT AUX MORTS
Il date de 1943, érigé grâce au don d’un gendarme retraité, Antoine Mayran, anciennement sur la place principale en face de l’ancienne école, il a été déplacé à côté de la nouvelle mairie. Il est de forme obélisque en pierre blanche posé sur un socle en ciment et protégé par un grille. Ce monument possède deux particularités, en effet, il est l’un des rares monuments aux morts en France où sont inscrits les enfants de la commune tombés lors des trois conflits, 1870-1871, 1914-1918 et 1939-1945. De plus, lors de son édification, le maire a souhaité que les noms des prisonniers de guerre de ces trois conflits soient aussi gravés dans la pierre. Ce qui fait que pendant des décennies, il y avait des personnes vivantes inscrites sur cet édifice, jusqu’à la disparition du dernier prisonnier de guerre. En 2013, à la suite de la construction d’un bâtiment à usages multiples comprenant la mairie, le monument aux morts a été déplacé en accord avec les anciens combattants des conflits Algérie, Tunisie, Maroc, qui ont choisi son emplacement à côté de la mairie.Il porte le nom des enfants de la commune tombés lors des trois conflits, 1870-1871, 1914-1918 et 1939-1945. Il a porté également le nom des prisonniers de guerre qui étaient donc toujours vivants et présents sur le monument. La situation est désormais régularisée par la disparition des derniers survivants.
Vous pouvez retrouver une grande partie de l’histoire de la commune de Bournazel dans ce document exceptionnel réalisé en 2002 par Monsieur Philippe POLYDORE :
Ainsi que l’histoire complète de l’Eglise Saint Barthélemy de Bournazel également réalisée par Monsieur Philippe POLYDORE :